Fondée en 1995, Finansol décerne depuis 1997 son label « Solid Partner » aux entreprises méritantes. Une méthode pour aider à la croissance de projets sociaux et environnementaux nationaux et mondiaux via l’épargne et l’investissement. Ce qui est génial, c’est que l' »économie solidaire » française est en pleine croissance. Selon le baromètre des solidarités de juin 2019 publié par La Croix en collaboration avec Finansol, le montant des sommes épargnées par les solidarités est passé de 11,5 milliards d’euros en 2017 à 12,56 milliards d’euros en 2018. L’objectif de ce groupe, fondé en 1995, est d’encourager la solidarité financière et d’épargne entre ses membres. Très prochainement, elle réunira un panel de spécialistes du secteur public qui sera chargé d’établir les critères de certification du label Finansol. Ce dernier repose en grande partie sur l’ouverture et la coopération, et les normes fixées il y a vingt-deux ans sont toujours d’actualité.
D’importantes sommes d’argent sont investies dans la lutte contre l’isolement social
En 2003 déjà, Finansol publiait en partenariat avec La Croix son premier baromètre de la solidarité, chargé de mesurer le volume des investissements socialement responsables dans le secteur financier français. Depuis lors, chaque année, le baromètre est mis à jour pour refléter l’état actuel de l’épargne publique. Depuis sa création, il y a vingt-quatre ans, Finansol a grandi et fédère aujourd’hui plus de 90 entreprises, banques, mutuelles, sociétés de gestion et compagnies d’assurance. Plus d’une centaine de membres actifs veillent à ce que l’argent investi par les agriculteurs de la région bénéficie à des causes sociales et environnementales. Finansol sélectionne et labellise avec soin toutes les actions à caractère social ou environnemental. Le capital libéré par l’épargnant peut provenir de diverses sources, dont l’épargne personnelle, l’épargne d’entreprise et les investissements directs dans des organisations à but non lucratif. Quelle que soit la taille de son portefeuille, même un effort d’épargne modeste peut trouver une audience sympathique. Selon l’indice, la lutte contre l’exclusion sociale est le moyen le plus efficace d’augmenter le financement public des programmes sociaux, notamment l’aide au logement, les services aux personnes handicapées, l’expansion du logement social et l’inclusion sociale. Deuxièmement, les projets environnementaux reçoivent de plus en plus de fonds du secteur caritatif. Cela s’explique par le fait que les questions environnementales deviennent plus pressantes et pertinentes pour un nombre croissant de personnes. Il peut également s’agir d’aider les agriculteurs ou les entreprises qui utilisent des méthodes biologiques, de construire des circuits plus courts ou de soutenir les sources d’énergie renouvelables. Enfin, il existe un nombre croissant de projets destinés aux pays en développement. Il s’agit alors d’inclure et d’autonomiser les femmes, d’apprendre aux gens à lire et à écrire, ou de faire tomber les barrières entre les différentes communautés.
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Le secteur financier veut une plus grande discrétion
Ainsi, les employés qui choisissent de contribuer à de telles initiatives de solidarité pourraient être encouragés à le faire, généralement via un plan 401(k) d’entreprise, afin de s’assurer que le placement de leur argent est utile tout en ne subissant aucune perte. Ils doivent également se rappeler que les comptes d’épargne traditionnels ont tendance à offrir de meilleurs rendements que les plans d’épargne en actions des salariés, et que les plans d’épargne solidaires ne sont pas l’option la plus rentable. Selon les données publiées en juin 2019 par Finansol, les épargnants français s’engagent toutefois davantage dans le concept des plans d’épargne solidaires. On observe également une augmentation notable du montant des dons caritatifs destinés aux bonnes causes et aux entreprises sociales. De plus en plus souvent, ce sont les donateurs eux-mêmes qui décident de l’association à but non lucratif ou de l’entreprise à soutenir. Un souci d’ouverture partagé par Finansol, qui encourage ses partenaires à rester en contact permanent avec leurs clients pour piquer leur intérêt pour le concept de contribution à un plan d’épargne mutuel. Directeur de Finansol depuis mars 2019, Patrick Sapy, était très sollicité après la publication en juin du baromètre financier. Même s’il sait que la mutualisation des fonds alternatifs empêche une traçabilité étroite à l’euro près des capitaux investis, il a souvent dit en interview qu’il se battait pour plus de transparence. Enfin, il synthétise ce que l’on peut attendre d’un plan d’épargne caritatif en estimant que les épargnants caritatifs seraient plus satisfaits si leurs investissements étaient évalués en fonction de leur effet et de leur utilité plutôt que de leur rentabilité. Mais seulement s’il s’agit d’une exigence minimale raisonnable.